Les murs porteurs soutiennent la structure de votre maison : du plancher à la charpente. Ces murs sont réalisés après la fondation. Leur objectif initial est de solidifier la construction. Ils jouent donc un rôle essentiel dans le soutien structurel de votre maison. Leur emplacement prend donc une grande importance.
C’est quoi les murs porteurs ?
Les murs porteurs soutiennent la structure de votre maison ; depuis le plancher jusqu’à la charpente. Ces murs peuvent être constitués de plusieurs matériaux comme des parpaings, des briques et du plâtre avec un colombage en bois ou en béton ferraillé. Ils sont souvent très épais. La plupart des murs porteurs font 10 cm d’épaisseur au moins et sont posés sur les fondations. Ceci leur assure une très grande stabilité.
Bien qu’ils soient placés sur les côtés de la maison, ils peuvent également être mis en place au milieu de l’habitation. Dans ces cas, ils sont appelés des murs de refend et peuvent vous permettre d’avoir un budget optimisé. Il y a également d’autres types de murs appelés des murs semi-porteurs. Ceux-ci n’ont aucun rapport avec les murs porteurs. Il s’agit juste de simples cloisons dotées d’une épaisseur de 7 à 9 cm.
Ces murs ne sont pas aussi solides que sont les murs porteurs et ils ne garantissent pas la solidité de la structure. Avec le temps par contre, une charpente ou un plancher ne peut que reposer sur ces cloisons.
Reconnaître un mur porteur
Un mur porteur est en général plus épais qu’une simple cloison. En fonction de la date de construction de votre maison, l’épaisseur pourra varier : 20 cm pour une maison ancienne et 15 cm pour une maison moderne. Comme énoncé un peu plus haut, les murs porteurs peuvent se décliner également sous plusieurs types de mur : des murs de soubassement, des murs extérieurs et des murs de refend. Vous pouvez également penser à la décoration de ces murs.
Placer les murs porteurs en façade et à l’intérieur de la maison
Les murs de façades sont en fait des murs porteurs. A l’intérieur de la maison cependant, d’autres murs assurent la solidité de l’habitation. On les reconnaît très souvent par leur épaisseur. Mais dans les maisons récentes, l’épaisseur d’un mur porteur est de plus en plus réduite grâce à l’évolution des structures.
Murs porteurs et modifications
Prenons un exemple : vous vivez en copropriété et vous souhaitez modifier un mur porteur, alors il vous faudra obtenir l’accord de votre copropriété. Il vous faut obligatoirement passer par un architecte pour dessiner les modifications prévues ou envisagées aux plans de l’immeuble, ensuite se rapprocher d’un bureau d’étude pour les calculs de renforcement de structure et enfin, faire réaliser un état des lieux contradictoire.
Il va vous falloir également vous rapprocher de plusieurs professionnels tels que P.C.S. SERVICES SARL pour disposer de plusieurs devis. Avec tous ces documents, vous pouvez monter un dossier que vous pourrez adresser à l’assemblée de votre copropriété. Avec son accord, vous pouvez commencer les travaux, sous réserve que vous ayez souscrit une assurance dommage ouvrage.
Si vous habitez plutôt dans une maison individuelle, vous avez obligatoirement besoin de faire une déclaration de travaux à votre mairie avant d’abattre ou d’ouvrir un mur porteur. En effet, un travail de ce genre modifiera l’aspect de votre façade et est donc soumis à une autorisation préalable.
Ouvrir ou supprimer un mur porteur n’est pas une opération anodine. Étant donné qu’il fait partie de la colonne vertébrale de votre maison, il est très fortement conseillé de passer d’abord par un professionnel. Ce dernier étudiera la faisabilité de vos travaux, les renforcements de structure nécessaires et les réalisera. Cette opération doit être autant prise au sérieux qu’un ravalement de façade.
Créer une ouverture dans un mur porteur
Pour créer une ouverture dans un mur porteur, il vous faut le scier. Il ne faut surtout pas le casser. Les vibrations peuvent faire tomber le mur et causer des dommages conséquents pour votre habitation. Ensuite, installez des poutrelles métalliques pour supporter le poids initialement soutenu par le mur.